3 Mars 2022

Elle ne m'a jamais quitté de Dominique Farrugia

Bonjour aujourd’hui pas de roman au menu, mais selon l’auteur un témoignage sur le handicap et la maladie.
Étant intéressée par le sujet, à sa sortie, je me suis dépêché de l’acquérir et de le lire.
Je n’avais rien ni pour ni contre l’auteur, je savais qu’il avait fait partie des nuls et voilà. Donc j’étais neutre voire avec une tendance à l’indulgence ayant fréquenté des personnes ayant la Sep à différents stades.

Résumé officiel : « Le handicap ne scelle pas une vie, pour peu qu’on décide, à défaut de pouvoir se lever, de s’élever… »
1990, Dominique Farrugia a 28 ans. L’humoriste est au faîte de la gloire quand la maladie le frappe et vient bouleverser son quotidien.
Dans ce témoignage, il fait revivre la « grande époque » de Canal + et des Nuls mais tombe aussi le masque pour révéler l’« enfer » du décor. À ceux qui croient que notoriété rime avec facilité, il raconte son histoire, faite d’éclats de rire, de moments d’émotion, mais ponctuée de douleurs et de doutes. L’occasion de braquer les projecteurs sur les 12 millions de handicapés de France pour qu’ils soient enfin pris en compte par les politiques. Il demande à nos dirigeants de réagir pour soulager la souffrance des citoyens en situation de handicap.

Mon avis : Je m’attendais à trouver un témoignage sur le handicap et en fait, je n’y ai pratiquement trouvé qu’une bio de cet humoriste.
Alors, oui, il y parle de ses difficultés, douleurs, déceptions avec un regard, je trouve assez nombriliste. Je vais me faire des ennemis, je me suis fait incendier à l’époque de sa sortie quand j’en ai parlé après l’avoir lu. Mais j’ai du mal à plaindre ce monsieur, qui dès les premiers symptômes grâce à sa notoriété a vu s’ouvrir les bonnes portes, et qui malgré tout a brûlé sa vie par tous les bouts, alcool drogue …. Quand on voit le mal que le citoyen « ordinaire » a pour trouver un médecin et que celui-ci le prenne au sérieux.
Il se félicite d’avoir pu avant sa maladie découvrir New-York à pied car maintenant ça ne lui sera plus possible, j’ai trouvé ça tellement nombriliste comme réflexion pour quelqu’un qui dit vouloir plaider pour les handicapés. Je doute que ce soit la première préoccupation des personnes handicapées.
La seule partie que j’ai trouvé intéressante est la fin et encore certaines revendications ne sont pas vraiment prioritaire. On a déjà eu des lois pour les commerces normalement, ils sont adaptés. Pleurer parce que lui a du mal à trouver des financements pour ses films du fait de son handicap, se rend-il compte que la plupart des gens eux n’ont pas de crédits pour acheter une maison voir une auto ? Je sais de quoi je parle, je ne suis pas assurable ou alors avec un tas d’examens et de surprimes, et on nous refuse des crédits qui seraient juste assurés sur une seule tête. Il pleure aussi parce que l’allocation handicapé est soumise au revenu du conjoint, alors là, c’est pareil, je crois qu’il faudrait tempérer, la limite est passé si bas que c’est en effet un scandale, mais pour des gens qui ont ses moyens désolée, je trouve ça normal.
Pareil, il dit que notre président est conscient du souci des handicapés et travaille pour eux, c’est tout de même lui qui a instauré cette limite, et je me souviens lors de sa campagne il y a 5 ans où ils disaient que les handicapés étaient des boulets pour l’économie, etc. Nous n’avons pas dû entendre les mêmes discours.
Et puis s’il veut parler du handicap, il faudrait qu’il prenne conscience qu’il y a énormément de forme de handicap et que certaines personnes sont dans des situations très précaires. Par exemple il y a très peu de logement pour les personnes à mobilité réduite dans certaines régions il n’y en a pas une seule. Il ne parle pas non plus du fait qu’il n’existe pratiquement pas de centre pour handicapés adultes. Il y a encore 30 ans quand l’enfant était en centre on le fichait dehors le jour de ses 18 ans. J’en passe et des « meilleures »

En résumé, si vous êtes fan du personnage, lisez le c’est une biographie comme une autre, sinon passez votre chemin.

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