C'est mon droit de Bernie Calling
Bonjour, je vous présente, « c’est mon droit » le livre de Bernie Calling auteure belge.
Noël est trouvé dans la mangeoire de l’église le soir de la messe de minuit, c’est la bonne du curé qui lui donne son prénom ; malheureusement, on ne permet pas à cette brave femme de garder l’enfant, elle est trop âgée. C’est comme ça que Noël passe de famille en famille en détestant de plus en plus la nativité.
C’est un livre dur sur l’adoption vue du côté de l’adopté.
Ces lois qui en Belgique qui font qu’un enfant n’est pas adoptable pendant les 6 ans qui suivent son abandon et qui donc passe de famille en famille 2 fois par ans afin que ni lui ni la famille « ne puisse s’attacher » au cas où la mère changerait d’avis.
Situation qui brise la confiance que l’enfant aurait pu mettre en l’adulte, pour Noël, c’est un vrai calvaire que ces 6 premières années qui lui font penser qu’il n’est rien sinon un objet encombrant qui ne doit surtout pas s’attacher.
Puis vient le temps où tels des objets voir des animaux, on les met en vitrine afin de les montrer, c’est comme ça qu’il le ressent.
Quand un jour une dame s’intéresse à lui, le sort le dimanche et qu’on lui annonce qu’elle l’adopte, il croit toucher le bonheur.
Quand il découvre qu’en fait, il n’est là que pour servir de jouet puis de défouloir au fils de famille, ce sont ses derniers espoirs qui disparaissent.
J’ai assisté à travers ce roman à la lente descente aux enfers d’un enfant qui n’avait rien demandé à part un peu d’amour, qui heureusement le trouve à travers les domestiques ses seuls repaires, sinon qui sait ce que serait devenu cet enfant livré seulement au mal, à la haine et l’indifférence, peut-être un monstre à son tour ?
Un livre bouleversant qui se lit assez vite tant on a envie de savoir comment cet enfant devenu un homme va pouvoir tourner la page et si il est né pour subir ou à son tour trouver le bonheur.
Un livre qui donne envie de taper du pied dans la fourmilière pour changer le système.