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Badge Critiques à la Une 10 chroniques de livre

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Bonjour, aujourd’hui, c’est à Julia Galindo que je dois ce coup de cœur avec son livre réValité, un grand merci à elle pour m’avoir proposé ce SP.

 

L’histoire : Se réveiller sans aucun souvenir dans une chambre d’hôpital et devoir compter sur un SDF pour apprendre son identité, passe encore.
Être le cobaye d’une organisation secrète qui essaye de vous éliminer depuis qu’elle ne peut plus vous contrôler, ça commence à faire.
Mais craquer pour un Don Juan qui vous rend nymphomane, nourrir une mégère acariâtre, avoir un aveugle tyrannique sur le dos et devoir empêcher un savant fou de poursuivre ses expériences de manipulation génétique. Là, c’est trop !
Il est temps de passer à l’action et d’arrêter de prendre ses rêves pour la réalité…

Mon avis : J’ai passé un super moment avec ce roman d’anticipation où tout les personnages sont vraiment attachants avec tous, leur force, mais aussi leurs faiblesses. L’héroïne est une sorte de Nikita de l’avenir (pour les plus jeunes Nikita est l’héroïne d’un film de Luc Besson) mais en beaucoup plus romantique. Les scènes d’actions m’ont bien amusés tout en me faisant frémir. Mais il n’y a pas que de l’humour il y a aussi des sujets de réflexion, le transhumanisme, l’eugénisme, le blanchiment d’argent, le tout par des personnages au-dessus de tout soupçon. Et aussi l’empathie qui joue un grand rôle dans ce livre, l’empathie qui peut à la fois être une force mais aussi une faiblesse quand elle vous empêche de réfléchir froidement.
Et ce que j’ai adoré, c’est la solidarité entre ce petit monde qui se retrouve à prendre soin du monde de Gaïa et de Gaïa elle-même, ces personnes que la vie a blessé, mais qui au lieu de se venger décide de se donner une chance, mais de donner aussi une chance aux autres et qui découvrent la bienveillance et la solidarité au sien du mas. J’ai eu une tendresse particulière pour Adélaïde pauvre « petite vieille sans défense » pleine de ressources. Moi qui ai rêvé si longtemps de tenir une auberge au milieu des cigales, j’étais dans mon élément et puis comme moi l’auteure semble être une gourmande, il ne faut pas lire son livre quand on a faim, la bave qui coule dessus nuit à la lecture. La description des plats est un vrai bonheur, dommage qu’on ait pas les recettes à la fin du livre. Il n’y a pas que les plats qui donnent faim : « Néanmoins, le corps du géant exsude une puissance indéniable et met autant l’eau à la bouche qu’un fondant au chocolat au cœur de caramel. »
Et puis il y a aussi les dessins qui séparent les chapitres, j’ai trouvé ça original et agréable.
Le livre se lit d’une traite tellement l’intrigue est bien ficelée, on veut savoir qui est Gaïa, mais surtout qui sont vraiment les personnages, qui sont le ou les traîtres, est ce qu’elle va en sortir entière. ?
Voilà Madame Galindo, vous n’avez plus qu’à écrire la suite, car j’en redemande, j’aimerais beaucoup retrouver ces personnages dans d’autres aventures.

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