Valse froide par Pierre Thiry
Bonjour, quand Pierre Thiry m’a proposé de lire son recueil de nouvelles, je me suis dit pourquoi pas.
Pour moi la lecture de nouvelles, c’est l’occasion de découvrir un auteur sans trop de risques.
4e de couverture : Un matin d'hiver, une petite fille regarde danser les nuages. Ils lui font penser à la valse d'Hector Berlioz dans la Symphonie fantastique. Un drame se noue. Peut-on échapper au tragique de l'existence ? À Clermont-Ferrand, le lecteur fait connaissance avec une femme mystérieuse : Lia Métonymie. En Dordogne, Apollon, surnommé le coq Léon vous entraînera dans une aventure inattendue. Ce recueil réunit trois nouvelles, trois brèves histoires à lire le soir, pour frissonner, sourire, rêver. Trois aventures pour savourer le plaisir de la lecture. Intercalés entre ces nouvelles, vous découvrirez des poèmes dont elles sont, chacune, un développement potentiel. Avec la publication de ces trois brèves histoires, j'ai voulu expérimenter comment des textes courts peuvent inviter à imaginer des récits plus étoffés, imprévisibles. Ce recueil de nouvelles en est un modeste exemple, parmi d'autres. On pourrait tirer de ces poèmes d'autres intrigues, d'autres romans. La création littéraire est une matière infinie…
Valse froide est la première des trois nouvelles et je suis de suite tombée sous le charme. L’écriture est musicale et j’adore entendre le rythme des mots quand je lis. La petite fille songe à une valse en regardant les nuages et moi, j’écoutais la musique des mots de l’auteur. Une petite musique à la fois douce et triste. Douce par la poésie de cette enfant regardant les nuages en plein milieu d’un drame. Triste parce que cette enfant devenue mère à son tour, cherche à construire à sa fille un monde sans drame. Mais on n’échappe pas au destin.
Le suivant Lia Métonymie est une balade et aussi une ballade. L’auteur ou peut être le lecteur qui sait, suit une femme mystérieuse qui l’entraîne à travers divers endroits de France de façon joyeuse.
La plume est légère, rêveuse. Elle nous emporte comme sur un doux nuage à travers le temps et les lieux.
Le dernier de façon enlevée, nous fait courir derrière la plume rebelle du coq Léon. Plume qui va suivre son chemin depuis la queue du coq jusqu’à l’écrivain après maintes péripéties. Encore une musique des mots, et une vision de la destinée.
Pour moi, la destinée est le fil conducteur de ces trois nouvelles, comme si, quoi que les héros fassent la petite musique des mots de l’auteur devait inexorablement les mener à un endroit précis.
Il est difficile de parler de ces nouvelles sans trop en dévoiler. La lecture de ces nouvelles est beaucoup moins directive que la lecture d’un roman. Je pense que selon la personnalité du lecteur et son vécu, il y aura plusieurs lectures, et plusieurs ressentis.
Je suis heureuse de cette découverte merci Pierre Thiry pour l’envoi de votre livre.