Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mon Babelio

Mon profil sur Babelio.com

NetGalley

Badge Critiques à la Une 10 chroniques de livre

Badge Lecteur professionnel

Bonjour, je reviens aujourd’hui avec un auto-edité ; « un jour, je partirai » de Stéphanie Ghigi sorti en février dernier.

 

Lady Swann O'Connor est une romancière à succès qui n'a écrit que de best-sellers. Lorsqu'elle sent ses forces s'amenuir, elle décide d'écrire l'histoire de sa vie, dans la vérité et la fidélité, un exercice auquel elle ne s’est jamais exercée. Elle se livre entièrement, sans fard ni paillettes.

Sa rencontre avec Manu, jeune étudiant en médecine, lui offre le bonheur d'être entourée et la force quotidienne d'achever son dernier manuscrit, afin de mettre un point final à sa carrière littéraire et de partir avec panache.

Un joli livre sur la solidarité et les belles surprises que peut réserver la vie.

J’ai eu beaucoup d’émotions à suivre Virginie, alias Lady Swann qui arrivée au terme de sa vie décide de partie « en beauté » en publiant ses mémoires.  Ce n’est pas du tout un roman sur la vieillesse ni la fin de vie.

C’est un roman sur la vie, la solitude occasionnée par la maladie qui fait que les amis un par un se lassent, par le fait de devoir montrer une face lisse et joyeuse quand, au fond de soi le cœur pleure. Sur la souffrance de la stérilité aussi.

Le personnage m’a beaucoup émue.

 C’est aussi et surtout un roman sur l’amitié qui rapproche parfois des personnes qui n’ont a priori rien en commun, une amitié intergénérationnelle à travers la relation entre Manu l’étudiant sans le sou intègre et travailleur et Virginie qui malgré son argent ne sent si seule.

J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre les péripéties de cet étudiant dévoué à cette vieille dame un peu folle qui s’est fixé l’objectif de partir avec panache tout en faisant le bonheur d’un jeune homme qui aurait pu être son fils si la vie lui avait accordé ce bonheur.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article