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Badge Critiques à la Une 10 chroniques de livre

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Bonjour, aujourd’hui, je vous présente « Partir c’est mourir un peu » D’Alexandre Page sorti le 9 juillet 2019 en auto-édition.

« 1910, Igor Kleinenberg, jeune professeur d’allemand d’origine estonienne, devient précepteur à la Cour impériale de Russie. Côtoyant au plus près le pouvoir jusqu’à sa chute, il assiste aux aléas du pays, aux manigances de l’aristocratie pétersbourgeoise, au cheminement inévitable vers la révolution nationale en pleine conflagration mondiale. Témoin des traîtrises et du mépris envers l’empereur Nicolas II et sa famille, il l’est aussi du courage et de la détermination d’hommes et de femmes qui dans les plus grandes épreuves ne les abandonneront pas.

 De Saint-Pétersbourg aux poussiéreuses villes d’Extrême-Orient, du soleil de Crimée aux neiges de Sibérie, Igor Kleinenberg raconte presque une décennie de la Russie dans ce qu’elle eut de tumultueux, de tragique et d’éminemment fascinant.

Dans ces mémoires fictifs foisonnants, construits à partir de témoignages du temps, s’entremêlent le portrait intime et vrai de la dernière famille régnante de Russie et l’histoire troublée d’un pays au tournant de son destin. »

 

 Un livre sous forme de mémoire écrit comme le journal intime d’un jeune homme qui, rentré au service de la dernière famille royale de Russie passe avec eux leurs dernières années. Un récit sobre qui évoque plus le cours d’histoire ludique que le roman, mais pour ce qui est du romanesque, l’histoire tragique de cette famille l’est bien assez sans en rajouter.

Quand j’ouvre un livre, j’espère y trouver du dépaysement, m’instruire, lire cette belle langue qui est la nôtre. Alors quand ces trois éléments sont réunis ce n’est plus un coup de cœur, c’est carrément de l’émerveillement, il y a bien longtemps que je n’avais pas autant pris mon temps pour lire un livre, comme une mousse au chocolat qu’on déguste avec une toute petite cuillère afin d’en profiter le plus longtemps possible.

Et cerise sur le gâteau pour de l’auto-édition la forme est parfaite, pas de coquilles qui traînent ou alors elles m’ont échappées.

Je n’ai jamais laissé 5 étoiles à un livre parce que pour moi, c’était réservé à Victor Hugo, Maupassant, Dumas… Mais cette fois pas d’hésitation, c’est bien le maximum que j’attribue à ce livre. Merci M. Page pour ce merveilleux moment que j’ai passé grâce à vous.

 

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