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Badge Critiques à la Une 10 chroniques de livre

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Bonjour aujourd’hui je vous propose de découvrir « le coin de table » de Mélusine Huguet.

 

 Sophie à tout pour être heureuse dans ce petit village du nord de la France, un mari aimant, deux enfants, une maman dont elle est proche, un groupe d’amis toujours présents depuis l’adolescence et son restaurant le coin de table qu’elle a repris à la mort de son papa.
Le coin de table est le rendez-vous où l’on commente la vie des uns et des autres, mais où l’on se sent bien.
Mais un jour tout s’écroule quand sa fille adolescente est hospitalisée et que la question des antécédents médicaux se pose.
Elle découvre que sa mère, non seulement, ne veut pas lui répondre, mais qu’en plus sa mémoire commence à faire défaut.
Il va lui falloir comprendre ce que tout le monde semble savoir sauf elle.

J’ai beaucoup aimé Sophie une amie comme on aimerait tous avoir, mère et fille aimante. Sans pour autant être l’héroïne parfaite, elle est totalement humaine avec des sentiments que j’ai parfaitement compris. On ne peut que la suivre dans ses questionnements et colères légitimes.
L’autrice évoque avec pudeur bien des sujets difficiles comme : l’anorexie, l’infidélité, Alzheimer que ce soit côté malade comme du côté des accompagnants, mais aussi la place des femmes qui avaient 20 ans dans les années 60.
Évidement, je me doutais de ce qui allait se passer, mais j’ai aimé cheminer à ses côtés, lire les lettres cachées et tenter de recoller les morceaux de puzzles.
J’ai aussi adoré les rédactions de Martin qui donne de la légèreté à ce roman.
Garance et ses sautes d’humeur m’ont aussi bien amusé.
Ce qui rend cette lecture légère même si on a parfois les larmes aux yeux, c’est l’union de cette famille face à l’adversité.
Les relations mère-fille sur ces 3 générations est superbement bien décrites.
Ce livre est à ranger chez moi sur l’étagère encore juste un chapitre, comment ça, c’est la 6e fois que je le dis ?

 Une belle histoire une autrice dont j’ai aimé découvrir l’écriture et la sensibilité. Il va falloir que je lise son premier roman.
Je remercie les éditions Charleston et Eric Poupet pour ce service presse.

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