La ligne verte
Bonjour, aujourd’hui, c’est mercredi jour des sorties ciné, j’ai décidé de reprendre ma rubrique un livre, un film.
J’ai choisi un livre qui m’a beaucoup marqué et qui reste à ce jour le seul Stephen King que j’ai lu.
J’avais peur et j’ai toujours peur que ce soit trop gore pour moi, mais en 1996 étant en panne de lecture, je suis tombée devant ce livre sous forme de feuilleton, l’époque des livres à 10 francs.
Je me suis dit si ça ne passe pas, ce n’est que 10 francs. Et j’ai adoré, j’attendais avec impatience la sortie du suivant, il y en a eu 6.
Cette histoire à la fois pleine d’humanité, de méchanceté, de drame, d’amitié m’a happé comme je n’aurai pas imaginé.
Le livre est tout en sentiments, cette longue attente le long de la ligne verte qui révèle qui sont vraiment les gens.
Le côté fantastique qui n’est qu’une métaphore est présent sans discréditer l’intrigue.
La ligne verte est celle qui traverse le couloir des condamnés à mort et qui mène à la chaise électrique.
Le film est très bien joué par Mickaël Clarke qui est grandiose et Tom Hanks il est vraiment prenant mais pour moi il lui manque quelque chose par rapport au livre, parce qu’évidement le film ne pouvait pas tout inclure, mais pour moi ce sont ces petits détails qui n’ont pas été repris qui donnaient aussi une part plus grande de réalisme, qui nous rapprochaient des personnages.
Je finirai par ces paroles du héros John Coffey :
« Je suis fatigué patron, fatigué de devoir courir les routes et surtout d'être seul comme un moineau sous la pluie... Fatigué d'avoir jamais un ami pour parler, pour me dire où on va, d'où on vient et pourquoi... Mais surtout, je suis fatigué de voir les hommes se battre les uns les autres. Je suis fatigué de toute la peine et la souffrance que je sens dans le monde. »
Vous l’avez lu ou vu ? C’est vrai que ce n’est pas très récent déjà plus de 20 ans.