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Coucou me revoilou, comme dirait Michel ( joke de vieille, vous avez la référence ?)

 

J’ai lu avec le plus grand plaisir « Et puis un jour, j’ai dit non » de Christine Thépot-Gayon.

Comme lors de son premier livre l’auteure nous fait partager le quotidien de personnes « à part » les cabossés de la vie, ceux que la société a oublié en cours de route.

Ici, on découvre Benjamin un homme de 35 ans handicapé physique et mal traité par ses parents, un père tyrannique et une mère possessive qui le garde au stade de l’enfance.

Et Isola jeune libraire au grand cœur, mais qui compense le traumatisme de sa jeunesse par une consommation de sucre plus qu’excessive.

C’est aidé d’Isola que Benjamin va apprendre à s’émanciper de la relation toxique qu’il entretient avec ses parents et découvrir l’amour, le plus beau comme le pire.

Comme lors de son précédent livre Christine Thépot mêle avec beaucoup de talent le plus pur avec le plus abject, le meilleur et le plus bas de l’âme humaine.

Une fois encore elle m’a fait espérer et pleurer, l’éveil de Benjamin à la vie est quelque chose de très attendrissant, j’aurais voulu pouvoir le protéger, mais seule la souffrance et la déception rendent adulte, même si l’addition est lourde parfois.

J’ai beaucoup aimé aussi le personnage d’Isola au grand cœur tourmenté. Et qui pose une question qui fait réfléchir peut on continuer d’aimer quelqu’un quoi qu’il ait fait ?

C’est encore une fois un très beau livre hors du temps, il pourrait se passer n’importe où n’importe quand il est infiniment poétique.

L’auteure a le don d’écrire des romans qui sortent des sentiers battus, je vous recommande vivement cette lecture.

En 2023 Christine Thépot-Gayon avait publié le trés beau " Compter les oiseaux, compter les chapeaux" dont vous pouvez retrouver mon retour ici

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