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Bonjour, aujourd’hui, je vous propose de découvrir « Compter les oiseaux, compter les chapeaux » de Christine Thepot Gayon sorti en janvier 2022.

 

« Une rencontre hors norme entre deux êtres hors du commun.
Contre le sort, la bêtise, la méchanceté et la cruauté, ils réussiront à créer un univers de douceur et de tendresse, une bulle n’appartenant qu’à eux et ignorée de tous.
Mais peut-on échapper à son destin ? »

Alors je ne vais pas y aller par 4 chemins, ce livre est un gros coup de cœur.
J’avais hésité quand l’auteure me l’a proposé à cause de sujets sensibles qu’il soulève, mais à discuter avec l’auteure, j’ai senti que ce ne pouvait être malsain.
Dans ce livre, j’ai suivi Louis et Svetlana, mais aussi Louise et Sacha ainsi que Nadia.
Des cabossés de la vie, dont les chemins vont se croiser.
Louis et Svetlana sont deux autistes que le hasard va faire habiter l’un au-dessous de l’autre. Ça va être pour eux le début du bonheur, la fin de la solitude, ils vont découvrir la vie, faire taire leurs peurs. Ils vont surtout vivre une histoire d’amour belle et pure comme seuls peuvent en vivre les enfants qu’ils sont restés. Un amour joyeux qui efface presque tout le reste.
Mais le monde autour d’eux n’est pas à la hauteur de leur pureté.
À côté, on va suivre Nadia si mal mariée, mais aussi Sacha père de Svetlana et Louise sœur de Louis, eux ont cessé de vivre il y a trop longtemps pour protéger et aider Louis et Svetlana.
Ce livre m’a vraiment ému, je l’ai terminé il y a deux jours et à écrire cette chronique, il me vient des sourires et en même temps une boule dans la gorge.
Toutes ces émotions qu’ils ressentent quand ils se retrouvent à boire des chocolats chauds en comptant les oiseaux, tous ces gestes tendres de Louis pour prendre soin de sa Coquille, leurs éclats de rire dans la rue.
Mais aussi des larmes devant la bêtise et la méchanceté du monde si intolérant, devant aussi la détresse de Nadia, et devant l’horreur qui marque des vies à tout jamais.
Vraiment, c’est un beau livre comme on n'en croise pas tant dans ce genre.
Attention, si vous avez l’intention de le lire, sachez que d’autres sujets graves comme le viol et la pédophilie sont au rendez-vous, c’est ce qui m’avait fait hésiter, mais rassurez-vous, c’est évoqué avec pudeur.
En conclusion, je vous recommande chaudement ce livre qui m’a semblé trop court, mais qui fait partie des livres qui ne s’oublient pas facilement.
Je vais suivre de près Christine Thepot Gayon.


 

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