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Bonjour, aujourd’hui, je vous présente un roman sorti en juin « La Villa des lauriers roses » de Teresa Simon chez City Éditions ?

 

 À Hambourg, en 2016, Jule jeune femme un peu trop seule à son goût se débat pour garder son café « la perlette des plages », c’est ainsi qu’elle décide d’utiliser ses études en histoire pour reconstituer et écrire les biographies des clients qui le lui demandent.
Elle fait ainsi la connaissance de Johanna qui elle aussi se sent seule.
La découverte par Johanna d’un journal intime dans son grenier va les rapprocher.

 On découvre en même temps qu’elle la vie de Sophie en 1936 dans la villa de ses riches parents à Hambourg. On suit avec elle l’attachement de Sophie à Hannes le fils de la cuisinière et à Malte jeune homme homosexuel.
Le roman débute par une lettre déchirante que Sophie écrit à son enfant dont elle doit se séparer pour la mettre à l’abri des bombardements.
Et puis on bascule en 2016 avec Jule et son café, on découvre ensuite Johanna. J’ai beau être une adepte des doubles temporalités, j’ai eu du mal au départ, je trouvais que le récit s’éparpillait trop. J’ai eu peur de ne pas savoir rentrer dedans.
Mais très vite tout s’est mis en place et je suis resté accrochée à mon livre à ne rien savoir faire d’autre que chercher à comprendre ce qui pouvait relier le passé au présent, voir le rapport entre Jule et Johanna, et ne pas vouloir dormir sans savoir !
L’auteur sait nous emporter dans l’Allemagne d’Hitler, la montée du fascisme, elle nous mène en bateau, fermant puis rouvrant des portes pour mieux les refermer ensuite.
Elle nous fait vivre ces années à travers les yeux des femmes, qu’elles soient toutes jeunes comme Sophie ou plus vieille comme Kathe sa cuisinière ou Delia sa tante, ça change un peu.
On voit bien que l’auteure est une historienne, les témoignages sont précis, réalistes, c’est appréciable.
Elle nous décrit tellement bien Hambourg que j’ai l’impression qu’en y allant, je pourrais y reconnaître les lieux.

J’ai beaucoup apprécié la leçon sur le café, j’adore quand un roman m’apprend quelque chose que ce soit historique, culturel ou autre, et ici elle nous plonge dans le monde du café et son histoire.
D ‘ailleurs, la fin comporte outre des recettes réalisées par Jule des pages d’explications historiques, c’est un complément bien agréable que j’ai apprécié.

 Un beau roman que je vous recommande, si vous aimez la romance, la tragédie, la double temporalité, l’histoire, les secrets de famille, le café.
Merci aux éditions City et à Eric Poupet pour cette belle découverte.

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