Le fou de Versailles de Sophie S.
Bonjour aujourd’hui, je vous présente un roman historique auto-édité « Le fou de Versailles » de Sophie S. qui a eu la gentillesse de me le faire découvrir.
« Deux frères.
L'un a hérité d'une lourde charge, l'autre de l'insouciance.
Ensemble, ils vont devoir bâtir un monument à la gloire du Soleil.
Entre mauvais conseils et jalousies, amour et amitié, meurtres et coups bas, les deux hommes vont voir leur amour fraternel mis à rude épreuve.
La vie à Versailles côté chantier n'a rien à voir avec le côté jardin, loin de là. »
J’ai lu la version epub, je ne sais pas si c’est parce que ma liseuse est vieille, mais j’ai eu de gros soucis de mise en page, peut être une version epub non-compatible dommage.
Mise à part cela, j’avoue au début avoir été un peu déstabilisée, je m’attendais à lire un roman plus centré sur Versailles et sa construction, alors que c’est surtout l’histoire d’Adam et Arthur les deux frères liés d’un amour inconditionnel.
Ces deux personnages sont tellement attachants que j’ai vite accroché à l’histoire, l’amour et le dévouement d’Adam sont admirables même s’il en devient presque trop parfait.
Arthur déficient mental m’a enchaîné, avec sa spontanéité, sa volonté de bien faire et son amour excessif pour les siens font que je suis restée scotchée à mon livre.
La méchanceté et la mesquinerie des gens envers les deux frères sont tellement réalistes qu’elles serrent le cœur.
Et alors que dire de la fin si ce n’est qu’elle m’a vraiment prise par surprise et empêcher de dormir une partie de la nuit tellement c’est poignant. Pourtant, l’auteure avait semé quelques petits indices, mais je n’avais pas voulu les voir.
C’est un roman qu’on peut transposer à n’importe quelle époque, l’intolérance, la méchanceté et la lâcheté se conjuguent à tous les temps, c’est tellement facile de rejeter ses frustrations sur ceux qui ne peuvent pas se défendre et de se défouler sur eux, verbalement et physiquement.
C’est une ode à la tolérance. Un joli livre à lire sur ce thème sans y chercher vraiment une histoire de Versailles (du moins, c’est mon ressenti.).