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Mais sinon tout va bien de Maxime Gillio alias Max Deloy
Bonjour aujourd’hui, je vous présente « Mais sinon tout va bien » de Maxime Gillio alias Max Deloy lu dans le cadre de la Masse critique Spéciale Kobo Original. Merci @Babelio et @Kobo_Fr
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« À force de jouer les tragédiens, il a tenté le destin. Déjà, s’appeler Georges quand on a la trentaine, c’est partir avec un sacré handicap. Mais aujourd’hui, c’est bien le dernier souci de ce père célibataire au bord de la crise de nerfs. Car tout fout le camp. D’abord, sa carrière : s’exhiber en slip kangourou pour une publicité n’est pas exactement ce qu’il avait en tête en embrassant le métier de comédien. Mais pour payer ses factures et conserver l’école de théâtre léguée par ses parents, il n’a pas le choix. Ensuite, il y a Henrik, son fils adoré, surdoué, mais exigeant, qui fait fuir tous ses professeurs. Enfin, Georges n'a que quelques mois pour monter Phèdre avec une poignée d’amateurs et une prof incontrôlable. Bilan : c’est la cata. Et quand une nouvelle élève, aussi talentueuse que fascinante, et une préceptrice punk aux cheveux bleus, surgie de nulle part, mettent leur grain de sel dans ce monumental bazar, Georges commence à se demander si les dieux n’auraient pas une dent contre lui. »
Un feel-good sympa pour une fois déjà, c’est un héros et non pas une héroïne. Pas une victime qui croit découvre que pour être heureux faut ne penser qu’à soi.
Juste un type normal qui accumule les soucis, qui ne la voyait pas comme ça sa vie quand il était p’tit.
L’histoire est sympa, même si les personnages sont parfois un peu caricaturaux, j’ai passé un bon moment. On voit que l’auteur écrit des polars, il sait ménager ses effets pour qu’on reste accroché à son livre.
Et surtout, il a un humour décapant, il m’a fait éclater de rire plusieurs fois et ça n’arrive pas tous les jours. Sa petite annonce, pour recruter un précepteur à son fils est un vrai petit bijou. Tout comme son autoportrait « …touché par le syndrome du chevalier blanc, mais galopant sur un poney nain… »
Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai pas réussi à me mettre en tête que le personnage de Georges n’a que 33 ans pour moi de par l’âge de son fils, celui de la meilleure amie de ses parents etc. je lui en donnais dans ma tête 10 de plus, du coup la conclusion amoureuse m’a semblé un peu exagérée d’autant plus qu’elle arrive de façon assez abrupte de sa part.
Sinon, c’est le livre parfait pour un moment décontractant